Plutôt que de me suicider, je suicide mon travail"

C'est de l'Art certes, mais pas comme nous le connaissons. Des rangées de récipients en verre remplis de morceaux de papier. Des toiles déchirées par l'artiste et fourrées dans des pots à spaghettis.

 

"J'ai été peintre de guerre depuis 1964 ; la violence et la mort sont deux thèmes qui ont longtemps accompagné mon travail. Du coup, je me suis demandé comment je pouvais transposer ces émotions dans mon oeuvre. Je savais que je n'allais pas me contenter de peindre des avions écrasés et des corps sans vie. Alors je me suis dit que la seule façon d'exprimer la destruction, c'était de détruire moi-même quelque chose".       
C'est en ces termes que le peintre explique cette forme d'art particulière et unique. Il va encore plus loin : "Au lieu de me suicider, je suicide mon travail". dit-il au journal "
TEL
-QUEL" dans Arts et Culture.

 

A Narbonne, la petite ville de France ou André Elbaz travaille souvent,  le journal "L'indépendant" écrit le 2 novembre 2000, "André Elbaz, le "peintre de la guerre" a conquis les musées du monde.

"Le peintre à la réputation mondiale a définitivement posé pinceaux et chevalet à Narbonne. Reçu récemment à la cour du Danemark, il y fut notre ambassadeur. Le peintre utilise ses toiles pour dénoncer les horreurs de la guerre."

"Oeuvre et support se confondent"  "Depuis l'artiste a apprivoisé la fibre végétale, la matière devient support, le support se confond avec l'oeuvre, la fibre domptée parle d'elle-même, le pigment coloré devient obsolète.

Points  virgules II

 

"André Elbaz : Le retour du peintre prodige" a titré l'hebdomadaire Culture et Medias de "Aujourd'hui le Maroc".

"C'est un des pionniers de la peinture moderne au Maroc" écrira ce journal.

"En 1966, j'ai rencontré la nouvelle matière qui va m'inspirer : la fibre végétale, matière noble, qui va l'emporter  sur toutes mes autres formes d'expression et que je continue à travailler. " dit-il au journal marocain "l'Opinion".