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Celui qui a élu domicile en Occident n'a pas oublié d'ou il vient. André Elbaz a réalisé une série de peintures sur des villes qui restent
proches de son coeur, tout en se situant dans un lointain géographique.
Marrakech, Jérusalem, El Jadida constituent le socle de la série des
Villes orientales.
Une série en parfait accord avec cet assertion d'Eugène Delacroix : "Le
premier mérite d'un tableau est d'être une fête pour l'œil". Cette série de toiles, réalisées avec amour et nostalgie met en accord l'œil et l'esprit. Elbaz a peint des tableaux qui crient l'attachement de leur auteur aux odeurs et couleurs de ses terres d'origine.
Dans El Jadida ma ville, André Elbaz proclame la relation
possessive qui le lie à sa ville natale. Quelle fierté il y a dans
l'usage du pronom possessif ma ! Quelle satisfaction éprouve le
peintre à designer sienne la ville d'El Jadida !André Elbaz s'est fait plaisir en peignant ce tableau. Il a étagé la
ville en plusieurs maisons dont chacune pèse son poids de couleurs et de
lumière. Il l'a fait à la manière des cubistes.
Aziz Daki
Commissaire de la rétrospective organisée par l'institut Français
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